Tags : introduction, non-standard, psychologie
Les psychologies que se sont donné les hommes ont toutes considéré que l'homme pouvait faire l'objet d'un processus de transformation au cours duquel il passerait soit de la maladie à la santé, soit de la santé à la maladie, sans vraiment élucider le problème du sujet psycho-logique qui n'est pas un homme mais une figure de l'anthropologie philosophique. Un homme, au sens nouveau où nous voulons l'entendre, fait impasse du discours psycho-philo-sophique qui le harcèle et veut le conformer. Il n'est ni un sujet malade, ni un sujet sain, mais détermine un sujet étranger aux mixtes de la psycho-patho-logie. Dans la psycho-patho-logie, l'homme sain est dit un être parlant qui parle des maux qui l'affectent et l'empêchent d'entretenir des relations avec les autres humains, l'homme malade un être qui ne parle pas de ce qui l'affecte et est comme empêché d'avoir un fonctionnement normal dans le monde. La croyance la plus répandue de la psycho-philo-patho-logie est celle selon laquelle l'homme entretient un rapport réel au monde dans lequel il affecte le monde et est affecté par le monde. Cette psychologie-monde, cette psycho-monde, croit pouvoir transformer le monde des hommes en transformant les hommes du monde et ne fait, de la sorte, qu'éterniser leur aliénation en leur promettant un salut par le psychisme. Nous, qui ne sommes pas des logiques-psychiques, sommes alors en mesure de déterminer et de préciser la psycho-patho-logie et de la voir tels que nous sommes, des hommes, rien que des hommes, sans le mixte du pathos et du logos.
2 commentaires
Julien
Bravo et encore bravo. Excellent.