Tags : homme, forêt, journée
On pourrait dire qu’il y a un désir malsain de plaire comme il y en a un, sain, de passer pour un rustre.
Une rue déserte est comme une forêt en pleine journée.
Il arrive que l’homme s’appuie sur lui-même, c’est-à-dire sur ce qu’il sait pour avancer. Mais, vient le moment où il ne sait plus et il s’appuie alors sur Le Monde.
Celui qui pense qu’il pense et celui qui pense qu’il ne pense pas encore et celui qui ni ne pense ni ne pense pas.
Celui qui pense qu’il aime, et celui qui pense qu’il n’aime pas encore et celui qui n’y pense ni n’y pense pas.
Celui qui a du plaisir ou du désir, celui qui a quelque chose qu’il a, celui qui a quelque chose qui n’est pas.
Celui qui a sans avoir, une sorte d’avoir qui se possède, un avoir qui est si avoir qu’il n’a pas besoin d’être un autre avoir pour être avoir puisqu’avoir il s’a. Je m’ai dirait-il peut-être comme il dirait tu t’as… alors pourquoi cherchons nous tant à nous posséder.
L’individu qui régurgite des savoirs qu’il a appris par coeur mais qui est dans l’impossibilité de parler de ce qu’il sait risquera probablement certaines brûlures à l’estomac.
L’homme politique qui vise un objectif grandiose et qui est obsédé par cet objectif de devenir celui par qui le changement a lieu devra d’abord apprendre à supporter l’état dans lequel, longtemps il sera d’être celui par qui rien n’a lieu.
1 commentaire
Greg
Celui qui vole par dessus les obligations, oublie que l'homme n'a que des bras.
Allez! Vaisselle! :)