Sur la déliration


Tags : déliration, processus, pensée, calme

Sur la déliration La déliration est un processus délibératif. C'est en quelque sorte une délibération. Il s'agit de délibérer avec de la pensée, avec les pensées que nous avons. Au terme de la déliration, il y a l'expression du délirisme. Le délirisme achève provisoirement le processus de pensée. Bien entendu, la déliration a à voir avec le délire (délirette et délirose) qu'elle est censée combattre. Le délirisme annonçant la fin provisoire des hostilités, plus exactement, le calme retrouvé. Bien entendu, déliration, délirose, délirette et délirisme sont les concepts d'une fiction théorique s'insérant dans le cadre expérimental d'une non-psychologie ou d'une non-psychiatrie. Elle est la fiction d'un sujet qui soumet sa pensée à un traitement dans le but d'apaiser les soubresauts et mouvements parfois dévastateurs qui font sa vie. Outre qu'elle s'opère sous la modalité d'une lutte, la déliration se veut un processus expérimental ainsi qu'un processus d'invention. Il s'agit d'inventer avec le matériau d'un délire naissant, un moyen de le laisser-passer... elle est l'invention d'un laisser-passer vers une autre pensée non-soumise au régime du délire-monde. Elle peut être conçue comme une sorte de procédure de retour au calme (PRC) ou procédure d'invention du calme (PIC). Plus loin, elle est expérimentation avec le dispositif de pensée philosophique et de son histoire d'une pensée travaillée de la philosophie... pensée de la philosophie qui en lève la suffisance. Plutôt que de se vouloir une hypothétique déliro-logie, elle est plutôt une théorie non-déliro-logique.


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