Essai d'identification (pensées en vrac)


Tags : identification, chose, savoir, affaire

Il s'agit bien de procéder à une identification. Il y a un processus d'identication de quelque chose.
Je procède à l'identification de quelque chose pour savoir à quoi j'ai affaire.
J'ai donc affaire à quelque chose, et je veux savoir à quoi j'ai affaire.
Ce à quoi j'ai affaire est plus ou moins difficile à identifier puisque d'une certaine manière c'est dans moi.
Il y a quelque chose dans moi et à quoi j'ai affaire qui (m') agit(e).
J'expérimenterais bien cette idée au détour d'une rue.
J'appelle conscientisation l'identification de ce qui dans moi agit comme un automatisme.
En gros, il s'agit de prendre conscience de tout un tas de routines : routines visuelles, routines motrices, routines langagières, routines économiques, routines dépensières, routines érotiques, routines mentales, routines de mensonge, routines de gentillesse, routine de méchanceté, routine tactile, routine d'imagination etc.
La conscientisation est une explication d'une routine par transformation de celle-ci.
S'ouvre alors la possibilité d'agir et de faire autrement.
Je ne procède certainement pas à ma propre déconstruction mais à la déconstruction généralisée des routines, notamment de tout cela qui m'agite.
Exploration et expérimentation ouvrent alors la possibilité de vivre autrement.
Vivre autrement s'apprend... c'est apprendre à désapprendre.
Je désapprend en identifiant i.e. en expliquant un geste.
Il semble requis de penser ce que je fais sans m'en rendre compte.
Prendre conscience c'est finir par se rendre compte de ce dont je ne me rendais pas compte de faire et que je faisais pourtant.
On dirait qu'il y a une sorte d'effet miroir.
Présentification à soi d'une image de ce que je fais sans savoir que je le fais.
Ceci dans la pensée.
Il y a : faire ce que je fais, dire ce que je dis, dire ce que je dis, et faire ce que je dis.
La possibilité de faire ce que je ne fais pas, de ne pas dire ce que je dis, de ne pas dire ce que je fais, et de ne pas faire ce que je dis.
Je fais quelque chose en ne le faisant pas, je ne fait pas quelque chose en le faisant.
Je fais quelque chose d'autre en ne faisant pas ce pour quoi je crois faire quelque chose.
Je fais marcher ma pensée à propos de l'idée de faire quelque chose et de ne pas faire quelque chose tout en le disant ou en le faisant. C'est ainsi que j'entreprends l'identification d'une routine mentale ou d'une routine de pensée en transformant une pensée routinière et une pensée de la routine.
Car on peut se faire de la routine, une idée routinière.
On peut penser de manière routinière une routine.
On peut penser de manière non-routinière une routine.
Penser machinalement une routine, penser expérimentalement une routine, la présentifier, en révéler le fonctionnement...
Comme si quelque chose me fonctionnait en tant que sujet.
Comme si quelque chose me fonctionnait en tant qu'homme.
Maintenant je fonctionne une idée philosophique... je fais fonctionner une idée philosophique à propos du fonctionnement philosophique de la pensée et de son non-fonctionnement.
Disfonctionnement et non-fonctionnement de la pensée.
Un non-fonctionnement de la pensée n'est pas un disfonctionnement.
C'est en pensant de manière non-fonctionnel que je me libère des fonctions routinières acquises et qui me jouent des tours en rond.
Là, je ne tourne plus en boucle.
Cycle boucle... penser de manière cyclique un cycle et penser de manière non-cyclique un cycle.
Penser de manière carrée, Carrément.


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