Tags : ordre, choses, métaphysique
Etude de métaphysique.
On oppose l’ordre des choses comme nous le désirons ou souhaitons, et l’ordre des choses tel qu’il advient malgré nous. Tel qu’il advient, comme malgré nous, semble devoir finir par être souhaité, il a à être souhaité ou, du moins accepté.
Acceptation des choses comme elles sont. Acceptation de l’ordre des choses tel qu’il a lieu (L’ainsi-soit-il). Cela revient à dire : puisqu’il en est ainsi, ne faisons pas comme si il en était autrement, ou comme si cela aurait dû se produire autrement. Les choses, ainsi qu’elles ont eu lieu, avaient à avoir lieu telles qu’elles ont eu lieu : à cela il n’y avait rien à faire. L’état des choses comme il était ne pouvait pas avoir de conséquences autres que celles qui ont eu lieu. Cet état des choses, telles qu’elles ont eu lieu, ce sont les choses externes ou dites telles, et les autres plus subjectives : notre disposition d’esprit du moment. Tel que nous étions avant, nous n’avons pas pu faire ce que nous ne pûmes faire. Dans le temps nous avons pu penser de telle manière qu’il ne nous était pas possible de faire ce que maintenant nous sommes en pouvoir de faire.
Les éléments psychologiques à l’œuvre dans le procès : les dispositions d’esprit à certains moment de notre vie. L’histoire de notre parcours intellectuel. Le type de démarche entreprises, les procédés utilisés. Toutes les dispositions d’ordre psychiques en relation avec les disposition du monde. Et cela fait encore monde : fait monde nos dispositions psychologiques et l’état du monde à un moment de ce monde : la date arrêtant ce moment. En telle date, il y avait telle configuration des choses du monde, qu’il n’était pas possible qu’il y eût un autre monde. Et ce monde couvait celui de maintenant : toujours en fuite vers ailleurs.
On prend acte d’un monde, sans réel besoin de l’affirmer, ni de nous affirmer. On prend acte de ce qui se présente comme fait du monde dans un monde : le monde et le commentaire permanent dont il fait l’objet (les météorologues eux aussi commentent le temps, en disant qu’il y a le beau temps, qu’il y a le mauvais temps. On vous fait savoir qu’il faut se réjouir du beau temps, ou endurer le mauvais temps).
Tel état du monde. Telle pensée de l’état du monde. Telle état de la pensée du monde comme pensée elle-même qui fait monde avec elle-même (c’est la définition de la philosophie). Un monde est comme une sorte de système : procès d’assemblage des termes qui le constituent, avec divers types d’assemblages en divers niveaux.
Tel état du monde est associé à tel état de la subjectivité d’un sujet comme ayant une ou différentes sortes de rapport au monde. Les pièces de la pensée s’assemblent, et les pièces du monde aussi. Sous-entendu : réellement.